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Histoire de Dom

Toponymie :

Dom viendrait de DUNUM = Coline en Gaulois / ou de DONC = Elévation, souterrain en Germanique;

Ce qui conviendrait à la situation géographique : Coline de 269m dominant le bourg.

On rencontre DUNO en 1229;

Le Mesnil était un faubourg de Dom

Signification du Blason

De Gueules au pal d'Or maçonné de Sable accosté de 2 étoiles d'Or. Au chef cousu de Sable chargé d'une fleur de lys d'Argent accostée de 2 merlettes affrontées de même.

 

De Gueules : Symbolise la couleur du sang versé sur la ligne de feu, en novembre 1918, à Dom-le-Mesnil.

 

Pal d'Or maçonné de Sable: La pierre de Dom, représentée par la ligne du milieu.

 

Les étoiles d'Or : Appartiennent au blason de la Duchesse de Mazarin, Dame suzeraine de la région.

Symbolisent les deux entités térritoriales Dom et le Mesnil.

 

Chef cousu de Sable : Symbolise la Terre, le territoire de Dom.

 

Fleur de lys d'Argent : Rappelle les armoires de HUSSON de Villers, seigneur de Dom en 1345.

Evoque la droiture et la dignité des habitants de la commune.

 

Deux merlettes affrontées : figurent dans le blason de Jean des AYVELLES, époux de Jacqueline DANGENIN, Dame de DOM en 1568.

Les Carrières de Dom

EXPLOITATION : Ces carrières étaient déjà exploitées au temps des Romains (pour construire les routes de l'époque). Il y eu une exploitation très importante entre 1870 et 1914, celle-ci a diminué pendant la guerre puis a repris ensuite jusqu'en 1970. Les carrières fournissaient une pierre de taille très appréciée.

 

Cette pierre a servi à la construction de la Basilique de Mézières et des bâtiments qui entourent la Place Ducale de Charleville. De nombreuses vieilles maisons des alentours sont construites en pierre de Dom.

 

Les carrières de Dom-le-Mesnil sont le premier contrefort du Bassin Parisien.

        

 

Ces carrières appartiennent à des propriétaires privés et ne sont pas visitables.

1914

Combats d'arrières gardes pour retarder l'avance allemande en direction de Paris, de très violents combats ont eu lieu dans le secteur de Dom-le-Mesnil.

1918

Le 10 Novembre, L'Armée, la 7ème, commandée par le Général Gouraud, en liaison, à droite avec l'Armée américaine et à gauche avec le Général Guillaumat. Les avant-gardes se trouvaient à Dom-le-Mesnil et avaient pour missions de franchir la Meuse, en direction du signal de l'Epine (partie de terrain se trouvant entre Nouvion-sur-Meuse et Vrigne-Meuse).

 

Au cour de la nuit du 10 au 11 Novembre, deux Bataillons d'Infanterie, soit environ 1500 hommes, ont pu franchir la Meuse par une température de -8°C la Meuse était parsemée de glaçons.

Il n'existait plus de pont, les deux Compagnies du Génie qui accompagnaient ces deux Bataillons d'Infanterie ont construit des moyens de franchissement avec des tonneaux. Les Bataillons d'Infanterie appartenaient à la Division d'Infanterie commandée par le Général de Division BOICHU, les pertes ont été lourdes. Il y a eu des noyés. Le 11 au matin, grâce à un épais brouillard les unités se sont engagées vers l'objectif fixé "L'Epine". Vers 9H le brouillard s'étant levé, les unités allemandes (3ème régiment bavarois) environ 6000 hommes disposant de 48 mitrailleuses par Régiments et d'une puissance d'artillerie ont ouvert le feu sur nos unités. En moins de deux heures de combat, il y a eu 92 morts.

Ce que nous pouvons voir...

A Dom-le-Mesnil se trouvent 39 tombes de soldats dont plusieurs ont été tués quelques heures avant la sonnerie du cessez-le-feu, qui annonçait l'Armistice, mettant fin à cette guerre. Un des clairons qui a sonné le cessez-le-feu était un appelé CASARETH, il habitait Sedan.

 

A signaler que l’Église de Dom-le-Mesnil servait d'hôpital de campagne, la Poste était le poste de commandement d'un Bataillon.

1940

14 mai 1940, 17h00 : l’écrasement

Le 14 mai après-midi, les soldats français assistent, impuissants, à l’arrivée des chars allemands, qui neutralisent, sous leurs yeux, les modestes blockhaus du secteur du 3e bataillon du 148e R.I.F., à flanc de la cuesta de Dom-le-Mesnil (au Sansonnet). Les conducteurs de chars allemands sont joyeux, conquérants et torse nu ! Les lourdes vareuses françaises, trop chaudes en cette saison,

dénotent ! Ils décrochent vers 15h00 en direction d’Etrépigny.

Réfugiés derrière le château,

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